Jeudi 3 mars 2016, la mission d’observation de l’Union économique et monétaire ouest-africaine rencontre les responsables de la société civile béninoise engagés dans l’observation du scrutin du 6 mars prochain. La mission était conduite par M. Christophe Tchao qui a accepté répondre à nos questions après la séance d’échanges. 

Bonjour M. TCHAO, pouvez-vous vous présenter aux lecteurs s’il vous plait ?

 Je suis Christophe Tchao, je suis président du Comité Inter Parlementaire de l’UEMOA (CIP-UEMOA). Je suis au Bénin en tant que chef de mission pour l’observation de l’élection présidentielle du 6 mars. Je suis député au parlement du Togo.

Quel sera le rôle de la mission du CIP-UEMOA ici au Bénin ?

La mission est arrivée le dimanche (dimanche 28 février 2016, ndlr) et nous avons commencé le déroulement de notre programme à partir de lundi. Au cours de ce programme de travail, nous rencontrons les différent candidats, du moins ceux qui sont disponibles ou ceux qui peuvent mettre leurs représentants à notre disposition pour échanger avec eux sur l’ensemble du processus électoral, nous rencontrons ensuite les structures impliquées dans le processus électoral, nous rencontrons la plateforme de la Société civile, les membres du gouvernement qui sont aussi disponibles bref, tous les acteurs qui sont impliqués et qui ont pour mission de faire en sorte que cette élection présidentielle se fasse dans la transparence, dans le respect des normes internationales et aboutissent à des résultats acceptables par tous. Voilà de façon ramassée l’essentiel de notre mission au Bénin.

A ce niveau de votre travail et après cette rencontre avec la plateforme électorale de la Société civile, qu’est-ce que vous pensez en gros de l’évolution du processus électoral ?

Disons qu’il y a quelques petits problèmes depuis que nous avons rencontré que ce soit la plateforme de la Société civile ou les autres structures de l’organisation; il y a quelques problèmes notamment ce problème de carte qui est récurrent. Mais il y a des approches de solution qui ont été définies par la Cour constitutionnelle et chaque acteur dans son coin est disposé à respecter, à appliquer cette approche de solution préconisée par la Cour constitutionnelle. A partir de ce moment, je pense que ce problème est entrain d’être solutionné du temps puisqu’il est accepté par tous les acteurs, les partis politiqes, les candidats en lice, donc cela veut dire que nous pouvons aller aux élections sans trop de difficultés ou de soucis.

Je vous remercie Mr Tchao, et bonne chance pour la suite.

Je vous remercie.

Propos recueillis par Yvonne SEHOUETO, e-observateur.