L’un des points focaux pour battre campagne en silence par les candidats sont les écoles et collèges  publics. Ils se donnent à la distribution des T-shirt, des stylos et calendrier pour convaincre ces jeunes apprenants à voter pour eux.

L’école reste un lieu de formation ou la connaissance est transmise pour aider l’étudiant a mieux comprendre le monde. Malheureusement pendant la période électorale au Bénin, elle se transforme en terrain de campagne pour les apprenants, enseignants et les responsables scolaires. Pour leurs intérêts personnels, ces derniers se transforment en chantre de tel ou tel candidat. C’est la période des absences au cours et des leçons expédiées dont les résultats se remarqueront en fin d’année après les examens.

Alors que depuis le 4 février 2016, une nouvelle grève paralyse le milieu scolaire, ce qui est déjà un mauvais départ pour les apprenants, la période de campagne électorale ne va pas arranger la situation.

Une opportunité ?

L’un des problèmes majeurs que connait le système éducatif béninois reste les grèves à répétition. Cette rentrée scolaire par exemple a déjà connu son lot de grèves incessantes. Et cela ne semble pas prêt de s’arrêter. On se demande alors si enseignants, apprenants et responsables syndicaux n’ont pas en cette période de campagne électorale une opportunité à saisir dans un contexte où ils sont devenus très fréquentés par les prétendants au fauteuil présidentiel. Ils pourraient profiter de l’occasion pour demander aux candidats à la présidentielle ce qu’ils prévoient pour éviter les grèves répétitives dans l’enseignement.

Entre l’argent instantané et l’avenir de l’école, il appartient à chacun de peser dans la balance mais surtout de faire un choix citoyen.

Grâce Ouendo

E-observateur